En cas d’événement extraordinaire affectant un grand nombre de personnes, l’aide aux victimes peut prendre en charge les victimes, une fois qu’une première intervention par les organismes de secours et les care teams a eu lieu.

Afin d’être bien préparée à une situation d’urgence, la Conférence suisse de l’aide aux victimes (CSOL-LAVI) a défini des principes pour la coordination de l’aide aux victimes en cas d’événement extraordinaire.

Tel est le cas lorsqu’il s’agit d’une infraction pénale commise intentionnellement ou par négligence. Il peut s’agir par exemple d’attaques terroristes, de tueurs fous ou de catastrophes dues à une erreur humaine (accidents aériens ou ferroviaires). L’aide aux victimes, en revanche, n’intervient pas en cas de catastrophes naturelles ou de conflits armés.

Jusqu’à présent, l’expérience a montré qu’il est important de clarifier avant qu’une urgence ne survienne la collaboration entre la police / les care teams et l’aide aux victimes en cas d’événements extraordinaires. Il est également important que la police et les care teams soient bien informés sur les prestations d’aide aux victimes afin qu’ils puissent fournir la meilleure information possible aux personnes concernées. Une bonne collaboration et un soutien continu revêtent une grande importance pour les personnes concernées pour surmonter leur expérience. Il est important qu’elles ne se sentent pas abandonnées. C’est pourquoi la Conférence suisse de l’aide aux victimes (CSOL-LAVI) a résumé dans une fiche d’information les points principaux liés à l’aide aux victimes lors d’événements extraordinaires en Suisse.

Afin qu’en cas d’événement extraordinaire il n’y ait plus d’ambiguïté sur les personnes à contacter dans chaque canton dans le domaine de l’aide aux victimes, chaque canton a désigné une personne pour la coordination cantonale et un suppléant. Ces personnes se réunissent au moins une fois par an.