Berne, 11 mars 2024 | Communiqué de presse

Premier échange avec la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider dans sa nouvelle fonction

Lors de sa séance de vendredi, le Comité de la CDAS s’est penché sur différents défis à venir en matière de politique sociale suisse. Dans ce cadre, un échange a eu lieu avec la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider. L’un des thèmes abordés a été en particulier la lutte contre la pauvreté. À cette occasion, la CDAS a exprimé son souhait de voir se poursuivre les activités de la Plateforme nationale contre la pauvreté.

Dans une atmosphère constructive, les membres du Comité de la CDAS ont discuté lors de leur séance de différents sujets relevant du domaine social avec la nouvelle cheffe du Département fédéral de l’intérieur. Dans le cadre de cet échange, la CDAS a souligné qu’elle estimait très important que la Plateforme nationale contre la pauvreté puisse continuer à exister. Elle a assuré la conseillère fédérale Baume-Schneider de son soutien pour la poursuite des activités de cette plateforme, qui associe différents partenaires à tous les niveaux de l’État et intègre également des œuvres d’entraide. La CDAS s’engagera dans la suite des travaux, tant sur le plan conceptuel que financier. Les différents partenaires de la plateforme clarifieront dans les prochaines semaines sous quelle forme et avec quels moyens financiers.

 

La Confédération doit participer à la réduction des contributions parentales aux crèches

Lors de sa séance de comité, la CDAS a en outre abordé différents thèmes de politique sociale, parmi lesquels l’adaptation des rentes de veuves et de veufs dans le cadre de la loi sur l’AVS. Sur le principe, la CDAS se prononce en faveur de l’orientation donnée au projet. Désormais, ces rentes ne devraient plus être versées en fonction de l’état civil, mais selon que le couple a (ou a eu) des enfants communs à charge. Le fait que les personnes survivantes menacées de précarité aient droit à des prestations complémentaires est expressément salué.

 

Concernant la révision partielle de la loi sur l’égalité des personnes handicapées, le Comité de la CDAS aurait pu s’imaginer un projet un peu plus ambitieux : il doute que la révision proposée puisse induire des changements substantiels, mais approuve sur le principe la volonté d’adaptation. Il porte un jugement similaire sur le projet relatif à la création d’un bureau de médiation pour les droits de l’enfant : là aussi, il se réjouit que le Conseil fédéral affirme son intention de renforcer les droits de l’enfant, mais il aurait espéré un engagement un peu plus fort de la part de la Confédération.

 

Enfin, le Comité de la CDAS se prononce en faveur du nouveau modèle d’encouragement de l’accueil extrafamilial des enfants (iv. pa. 21.403) mis en consultation par la CSEC-E, à condition toutefois que la Confédération contribue elle aussi à la réduction des frais de garde à la charge des parents.